Mon info. Le confinement, c’est aussi un moyen de faire connaissance
Chaque jour, un tour d’horizon des initiatives, de la solidarité qui s’organise en France, en pleine épidémie de coronavirus, avec nos confrères de France Bleu.
Qui l’aurait cru ? Le confinement, ça rapproche. Enfin, ça peut rapprocher. La preuve, avec cette histoire, incroyable mais vraie, de Cathy, une jeune retraitée de Bègles, 64 ans, qui a perdu son mari il y a un mois, juste avant le confinement. Comme Cathy est gravement malade, difficile de rester seule confinée. Alors son fils lui a trouvé un colocataire. Il s’appelle Adam, il n’a que 21 ans et c’est un jeune réfugié en provenance du Tchad. Une belle amitié est née et leurs journées sont bien occupées, comme Adam et Cathy l’ont raconté à France Bleu Gironde.
La solidarité pour réparer les injustices
La solidarité, pour rompre la solitude. Pour réparer les injustices, aussi. Comme celle qu’ont vécu des soignants de l’hôpital d’Armentières, dans le Nord. Certains d’entre eux ont retrouvé leur voiture les pneus crevés sur le parking de l’hôpital. Et autour, au-delà de l’enquête de police, bien les garages Norauto des Hauts-de-France ont mobilisé leurs équipes pour venir jusqu’à l’hôpital, changer les pneus, des soignants gratuitement. Pour le directeur des garages, Xavier Chocraux, au micro de France Bleu Nord, c’était une question de bon sens.
La solidarité, elle ne se conjugue pas seulement au présent. Certains pensent aux semaines qui viennent, quand les soignants rentreront du front. Ainsi, certains professionnels du tourisme des Pyrénées-Atlantiques offrent des vacances, au personnel soignant, une fois que l’épidémie sera derrière nous. Et les campings, aussi, s’y mettent, et proposent des séjours d’une semaine, gratuits. L’idée est partie de Bretagne, du camping du Balcon de la Baie, en Ile-et-Villaine. Gaëlle, l’une des propriétaires, veut faire des émules, a-t-elle confié à France Bleu…
Plusieurs campings ont déjà rejoint le mouvement, notamment en Gironde et dans les Bouches-du-Rhône. Et puis un coup de chapeau à l’Orchestre national de France, qui nous interprète le célèbre Boléro de Ravel, en concert, mais confiné, avec chaque musicien en live avec son instrument, depuis chez lui. Une prouesse.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.