Mon info. Les commerçants dijonnais attendent le 11 mai avec impatience
Chaque jour, un tour d’horizon des initiatives, de la solidarité qui s’organise en France, en pleine épidémie de coronavirus, avec nos confrères de France Bleu.
Imaginez Gilles Sonnet dans sa voiture hier après-midi en train d’écouter la radio, un large sourire sur le visage. C’est là qu’il apprend comme tout le monde de la voix d’Edouard Philippe que, oui, tous les commerces vont bien rouvrir le 11 mai, sauf les bars et restaurants. Et pour Gilles Sonnet, fleuriste à Fontaine-lès-Dijon en Côte-d’Or, cela veut dire que les roses, tulipes et autres jonquilles, symbole de renouveau, vont bientôt pouvoir se vendre comme des petits pains. Il est au micro de France Bleu Bourgogne : "Je suis très content pour l'ensemble des commerces qui pourront rouvrir. On n'aura pas forcément des milliers d'années pour payer ce coronavirus. Du coup, c'est bon pour le moral des gens parce que ça permet de retrouver un certain plaisir de vie tout simplement."
Un plaisir de vie et du baume au cœur, c’est ce que cherchent à donner une trentaine de restaurateurs nantais du collectif nantais chefs solidaires. Depuis le début du confinement, ils livrent du mercredi au samedi des repas au CHU de Nantes. Des bons plats cuisinés qui permettent en plus d’écouler les stocks. Malgré la situation très difficile dans laquelle il se trouve, l’un de ces restaurateurs va jusqu'à témoigner anonymement sur France Bleu Loire Océan pour ne pas se faire de publicité : "On a fait des tartares de veau, on a fait aussi des salades à base de quinoa, gingembre, coriandre. Ce n'est pas grand chose mais ça permet d'égayer la journée. Ils prennent les photos des plats. Ils nous remercient de l'instant qui leur permet de s'évader un peu de leur travail."
Quand le rugby affronte le handball pour des soignants
Si je vous dis que des rugbymen vont affronter des handballeuses vous allez me dire que le confinement me monte à la tête. Mais c’est bien vrai, c’est une initiative de clubs sportifs dans la Drôme. Le rugby Valence-Romans et le handball Bourg-de-Péage vont organiser des matchs virtuels au profit des hôpitaux de Valence et de Romans. Il sera retransmis sur les réseaux sociaux, avec des places en vente au profit des soignants. Il y sera question de matchs de morpions ou de bataille navale. Adrien Ruiz le patron du club de rugby avec France Bleu Drôme Ardèche : "C'est une première opération conjointe entre deux clubs qui vivent que le même territoire, qui partagent certaines valeurs de solidarité, de cohésion. Qui font du bien dans le contexte actuel."
Une fois n’est pas coutume, vous pourrez acheter autant de places que vous voulez via la billetterie des deux clubs, car c’est pour la bonne cause. Il faut compter deux euros la place virtuelle.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.