Nombre de cas de coronavirus, fumée de cigarette en terrasse et vide-greniers... Nos réponses à vos questions sur le déconfinement
Tous les jours, la cellule Vrai du faux de franceinfo répond à vos questions.
Alors que l'épidémie de coronavirus recule en France, le nombre de cas a connu plusieurs hausses ces derniers jours. Ces augmentations peuvent s’expliquer pour deux raisons. D’abord, ce sont les remontées de terrain. Une nouvelle plateforme permet désormais de centraliser les résultats de presque tous les laboratoires en France, ce qui va permettre de connaître à terme le nombre de cas réels. Jusqu’à maintenant la surveillance du virus se faisait à partir de données qui n’étaient pas exhaustives.
>>> Suivez notre direct sur l'épidémie de coronavirus
Autre explication : ce sont les tests. Leur nombre a fortement augmenté et en testant plus, on détecte mathématiquement plus de malades, notamment des cas légers qui seraient passées sous les radars il y a encore un mois, lorsque les cas les plus graves étaient seulement dépistés.
Ces hausses des derniers jours sont donc liées à une surveillance plus fine et non pas au virus qui circulerait plus. Selon Santé publique France, il n’y a pas de signaux en faveur d’une reprise de l’épidémie.
La fumée d'une cigarette "potentiellement" contaminée
Alors que les terrasses rouvrent mardi 2 juin dans les zones classées orange, certains se demandent si la fumée d'un fumeur pourrait être contaminée. D’après le Comité national contre le tabagisme, les fumeurs infectés par le coronavirus sont des "contaminateurs potentiellement majeurs" par tabagisme passif notamment à cause de leur toux et de la présence dans la fumée de tabac de particules sur lesquelles se fixent les virus et qui peuvent alors être inhalées par l’entourage.
L’association conseille même une distance de sécurité de 10 mètres avec un fumeur, ce qui est plutôt incompatible avec un verre entre amis en terrasse. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) ne va pas aussi loin et recommande seulement de protéger les autres de sa fumée.
Les vide-greniers pas encore réautorisés
Certains brocanteurs en boutique ont pu rouvrir, comme les puces à Saint-Ouen près de Paris. Pour les professionnels qui sont en extérieur, ils peuvent être autorisés au cas par cas. Certains marchés ont pu se tenir dans des villes comme à Perpignan ou Strasbourg mais tous ces rendez-vous n’ont pas encore totalement repris partout.
Pour les vide-greniers en revanche, ils ne peuvent pas encore reprendre. Et avec l’interdiction de se réunir à plus de 10 dans l’espace public quelle que soit la couleur de votre zone, il est peu probable qu’ils puissent se tenir avant le 22 juin, date à laquelle la troisième phase de déconfinement démarrera.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.