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Organisation du temps de travail à l'hôpital : "Nous ne nous sommes jamais remis des 35 heures", selon Gérard Larcher

"La question de la réorganisation du système de santé en France est essentielle", a déclaré sur franceinfo mardi le président LR du Sénat.

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Gérard Larcher, président Les Républicains du Sénat, sur franceinfo mercredi 18 décembre. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Nous avons plus que jamais besoin d'une Europe qui réaffirme un certain nombre de principes, dont la souveraineté, ce qui n'exclut pas des politiques nationales volontaristes en matière de santé, voilà pourquoi la question de la réorganisation du système de santé en France est essentielle", a déclaré sur franceinfo mardi 19 mai Gérard Larcher, président Les Républicains du Sénat.

Les 35 heures dans le viseur de Gérard Larcher

Pour lui, cette question de réorganisation "n'est pas qu'une affaire d'argent, c'est une affaire de véritable réponse d'organisation, de dé-bureaucratisation". "Nous ne nous sommes jamais remis des 35 heures", a-t-il estimé, considérant que, lors de la mise en place de la réduction du temps de travail, "nous n'avons pas recruté suffisamment de personnel, nous avons joué sur une réduction de moyens financiers et surtout, nous n'avons pas réorganisé notre système de santé". Le président du Sénat revenait sur la crise de l'hôpital en France, soulignée une nouvelle fois lors de l'épidémie de coronavirus dans notre pays.

Augmenter les bas salaires à l'hôpital et dans les Ehpad, prône le président du Sénat

Gérard Larcher a donc appelé à "revaloriser un certain nombre de salaires" : "Avoir les infirmières ou les aides-soignantes les plus mal payées ou parmi les plus mal payées d'Europe, c'est insupportable", a-t-il regretté. Il a aussi évoqué la situation des personnels des Ehpad, "qui, pendant cette crise, ont été très longtemps démunis et sur lesquels il va falloir qu'on apporte des réponses".

Pour le président du Sénat, une réflexion est aussi nécessaire sur les "modes d'organisation, un dialogue social". Il faut faire "attention aux vieilles recettes du partage du temps de travail", a-t-il commenté. "La réponse n'est pas non plus une réponse idéologique par rapport aux 35 heures". Pour Gérard Larcher, la question de la réduction des postes de dépense publique ou de postes de fonctionnaires "n'est pas là aujourd'hui" : "Nous avons réduit nos dépenses publiques, voilà pourquoi nous sommes moins bien [lotis] pour nous en sortir que l'Allemagne et un certain nombre de pays", a-t-il déploré. "Je crois qu'on peut être fourmi et un peu moins cigale, tout en étant attentifs aux bas salaires et aux questions du vivre ensemble", a-t-il conclu.

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