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Covid-19 : pas de reconfinement à ce stade, couvre-feu à 18 heures envisagé dans certains territoires... Ce qu'il faut retenir de l'interview d'Olivier Véran

Le ministre de la Santé, invité de France 2 mardi soir, a annoncé une éventuelle extension du couvre-feu dès 18 heures dans certains territoires. 

Article rédigé par franceinfo
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Le ministre de la Santé, Olivier Véran, le 22 décembre 2020 à Chanteloup-en-Brie (Seine-et-Marne).  (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Une nouvelle prise de parole, à l'heure où le Conseil scientifique craint une "probable" reprise "incontrôlée" de l'épidémie de Covid-19 en janvier, après les fêtes de fin d'année. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, était l'invité du "20 heures" de France 2 mardi 29 décembre, à la suite d'un nouveau conseil de défense sanitaire. Le ministre a fait le point sur l'évolution de la situation épidémiologique en France, tout en annonçant un possible couvre-feu avancé à 18 heures dans certaines métropoles et départements, et ce dès le 2 janvier. 

"Nous sommes sur un plateau depuis environ trois semaines, avec environ 15 000 nouvelles contaminations par jour. Nous sommes donc encore trop haut", a prévenu Olivier Véran. Franceinfo fait le point sur ce qu'il faut retenir de son entretien. 

"Nous ne voulons pas confiner à ce stade"

Le ministre de la Santé a écarté, à ce stade de l'évolution de la situation épidémiologique, la perspective d'un nouveau confinement, qu'il soit local ou généralisé. "Nous ne voulons pas confiner à ce stade", a annoncé d'emblée Olivier Véran. 

Un couvre-feu avancé à 18 heures dans certains départements et certaines régions 

Olivier Véran a évoqué la possibilité d'un couvre-feu avancé à 18 heures, "dans l'ensemble des territoires dans lesquels ce sera nécessaire", c'est-à-dire où le taux d'incidence dépasse le seuil d'alerte maximal. Le ministre a annoncé cette éventuelle mesure pour des territoires dans la région Grand Est, en Auvergne-Rhône-Alpes, dans les Alpes-Maritimes ou encore en Bourgogne-Franche-Comté, où l'évolution de l'épidémie inquiète les autorités. Une concertation va démarrer avec les dirigeants de ces régions et départements. 

Ce couvre-feu, qui doit encore être confirmé et se fera avec concertation, entrerait en vigueur le samedi 2 janvier, et "il durera le temps nécessaire", a expliqué le ministre de la Santé.

Covid-19 : Olivier Véran confirme l’extension du couvre-feu
Covid-19 : Olivier Véran confirme l’extension du couvre-feu Covid-19 : Olivier Véran confirme l’extension du couvre-feu (France 2)

"On ne pourra pas lever la totalité des contraintes"

La réouverture des lieux culturels, tels que les cinémas, les théâtres ou les musées, mais également des remontées mécaniques aura-t-elle lieu après le 7 janvier, date de la clause de revoyure annoncée par le gouvernement ? "Il paraît difficilement concevable à ce stade (...) de lever la totalité des contraintes", a concédé Olivier Véran. "Nous avons besoin de voir l'effet de Noël (...) l'effet éventuellement du Nouvel An. (...) Il y aura peut-être des aménagements", a-t-il ajouté. "Les décisions seront annoncées dans le courant de la semaine prochaine, lorsque nous aurons la totalité des informations à date", a précisé le ministre. 

Olivier Véran ne s'est par ailleurs pas prononcé sur la réouverture des restaurants, le 20 janvier prochain. "Nous rentrons dans la phase hivernale. Il paraît difficile de se projeter dans un hiver clément, qui nous permettrait de sortir la tête de l'eau", a-t-il reconnu, ajoutant toutefois qu'"il faut donner la visibilité aux acteurs"

Le vaccin disponible "fin janvier" pour les professionnels de santé "de 50 ans et plus" 

Interrogé sur la campagne de vaccination contre le Covid-19 en France, et sur les critiques concernant sa lenteur, Olivier Véran a assumé et assuré que le calendrier serait tenu. "Je ne confonds pas vitesse et précipitation. Cet écart avec d'autres pays est assumé. A la fin du mois de janvier, nous aurons rattrapé ce décalage", a-t-il assuré. 

Le ministre de la Santé a également annoncé que le vaccin serait disponible d'ici fin janvier pour les "professionnels de santé de 50 ans et plus". 

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