Covid-19 : plus de 650 000 premières injections réalisées en décembre
Même s’il n’est pas en vigueur, le pass vaccinal pourrait vite devenir nécessaire pour conserver une vie sociale et accéder à certains lieux du quotidien. En décembre, de nombreux Français, résignés, sont venus faire leur première dose de vaccin contre le Covid-19.
Certains Français, pas encore vaccinés, ont décidé de sauter le pas dans un centre des Vosges. Leur motivation : un quotidien devenu trop compliqué. Dans un centre de vaccination en banlieue parisienne, les non-vaccinés viennent de plus en plus nombreux depuis 15 jours, même si c’est parfois à contrecœur. "Il y a beaucoup de pédagogie à faire, on leur explique gentiment que ça ne les empêchera peut-être pas de tomber malade, mais que ça les empêchera d’avoir une forme grave", explique le médecin Michel Chahinian, au centre de vaccination de Clamart (Hauts-de-Seine).
Pression sur les récalcitrants
Au total, plus de 650 000 personnes ont reçu une première injection au mois de décembre. En transformant le pass sanitaire en pass vaccinal, le gouvernement met la pression sur les récalcitrants. Le variant Omicron, extrêmement contagieux, est un risque supplémentaire pour les non-vaccinés. "Il y aura beaucoup de personnes infectées, et évidemment en premier lieu celles qui ne sont pas du tout protégées", prévient Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale. Selon le ministre de la Santé, les non-vaccinés, qui sont près de 5,5 millions, ont peu de chances de passer entre les gouttes de la cinquième vague.
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