Grève générale en Guadeloupe : flambée de violence à Pointe-à-Pitre
En Guadeloupe, la mobilisation contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale dégénère. Face aux dernières violences, les écoles sont restées fermées vendredi 19 novembre, et une cellule de crise a été activée. 200 policiers arriveront dans les prochains jours en renfort.
Un immeuble a été incendié, au cœur de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), durant la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 novembre. Les scènes d'émeutes se sont multipliées : barrage sur les routes, ou magasins pillés. Depuis peu, la mobilisation des antivaccin et pass sanitaire dégénère, et les blindés de la gendarmerie se déploient dans les rues. Le gouvernement a annoncé des renforts, "200 personnels de la police nationale", qui "seront présents d'ici la fin du week-end", a confirmé le préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte.
CHU au ralenti
Depuis cinq jours, la Guadeloupe est touchée par une grève générale. Au CHU de Pointe-à-Pitre, la moitié du personnel soignant manque à l'appel. Certains sont grévistes, d'autres n'ont pas de pass sanitaire valide. Le bloc opératoire assure un service minimum. Par ailleurs, toute l'activité économique du département tourne au ralenti. Les grévistes veulent négocier avec l'État. Les face-à-face entre manifestants et forces de l'ordre se sont poursuivis durant toute la journée du vendredi.
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