Cet article date de plus de trois ans.

Seine-Saint-Denis : l’hôpital Delafontaine sous tension face à la troisième vague de Covid-19

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Seine-Saint-Denis : l'hôpital Delafontaine sous tension face à la troisième vague de Covid-19
Seine-Saint-Denis : l'hôpital Delafontaine sous tension face à la troisième vague de Covid-19 Seine-Saint-Denis : l'hôpital Delafontaine sous tension face à la troisième vague de Covid-19 (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Lonchampt, F. Daireaux, J.-C. Lambard
France Télévisions
France 2

Tous les malades du Covid-19 ne passent pas en réanimation. Certains sont admis en médecine générale, mais leur état peut se dégrader à tout moment. Les équipes de France 2 sont parties en immersion à l’hôpital Delafontaine, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).  

Les caméras de France 2 vous emmènent à l’hôpital Delafontaine, situé à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Dans la chambre 1 801, un homme de 65 ans atteint du Covid-19 sanglote. Il est victime d’une crise d’anxiété car son état s’est aggravé dans la nuit. "Les gens ont peur de mourir. Il a l’impression qu’il ne va pas pouvoir s’alimenter, qu’il va dépérir. Il faut le rassurer", explique le Dr. François Lhote, chef du service de médecine interne au centre hospitalier de Saint-Denis. 12 nouvelles personnes y ont été hospitalisées pour le week-end de Pâques.  

 La pression s’intensifie 

Au 8ème étage de ce bâtiment, le service de médecine interne compte 75 lits, dont 34 occupés par des patients Covid, tous conscients mais placés sous oxygène, à l’image d’un homme âgé de 42 ans et d’ordinaire sportif, qui ne se pensait "pas concerné" par la maladie. Face à la troisième vague, les effectifs de soignants ont été renforcés. Près de neuf infirmières et aides-soignantes veillent 24 heures sur 24 sur les malades. Mais la pression ne cesse d’augmenter pour elles, qui "prennent leur mal en patience". Les rares sorties de patients laissent tout de même quelques motifs d’espoir.  
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.