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Application StopCovid : la Cnil demande au gouvernement de régler des "irrégularités"

Le gardien de la vie privée des Français relève notamment que les informations fournies aux utilisateurs de l'application de traçage de contacts "devraient être encore complétées".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
L'application StopCovid, lancée début juin 2020, compte un nombre maximum d'utilisateurs entre 1,4 et 1,5 million.  (J?R?ME LEBLOIS / HANS LUCAS)

Peut mieux faire. La Cnil a demandé lundi 20 juillet au gouvernement de régler "plusieurs irrégularités" concernant la controversée application de traçage de contacts StopCovid. Le ministère des Solidarités et de la Santé est "mis en demeure d'y remédier dans un délai d'un mois", précise la Cnil dans un communiqué. 

Le gardien de la vie privée des Français a procédé récemment à trois opérations de contrôle sur l'application. Parmi les irrégularités, la Cnil relève que les informations fournies aux utilisateurs de l'application "devraient être encore complétées", notamment en ce qui concerne le recaptcha (le dispositif visant à empêcher les "robots" d'utiliser l'application).

Une application controversée et peu utilisée

L'analyse d'impact relative à la protection des données personnelles est également "incomplète" sur les données conservées à fin de sécurité, notamment pour le recaptcha, note la Cnil. Elle demande également au gouvernement de se prononcer sur l'efficacité de l'application dans la lutte contre l'épidémie de coronavirus.

StopCovid est controversée, à la fois dans son principe et dans les choix techniques faits par le gouvernement. Ses adversaires estiment notamment qu'elle n'est pas suffisamment utile au regard des risques qu'elle comporte, notamment en termes de glissement vers une société de la surveillance.

Elle garde en effet une trace de toutes les personnes croisées durant les 15 derniers jours, à moins d'un mètre. Mise en service début juin alors que l'épidémie était en phase descendante, l'application est peu utilisée, avec un nombre maximum d'utilisateurs entre 1,4 et 1,5 million de personnes, selon un bilan du gouvernement le 23 juin.

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