Une nette amélioration de la qualité de l'air en Île-de-France depuis le confinement, selon Airparif
Autour de certains axes routiers, les niveaux relevés correspondent à ceux enregistrés dans les parcs.
Airparif a évalué l'impact du confinement sur la qualité de l'air en Île-de-France et publie les résultats mardi 21 avril dans un communiqué. Et ils sont clairs : sur trois semaines de mesures (du 7 mars au 6 avril) la qualité de l'air est largement supérieure à d'habitude.
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Le dioxyde de carbone, principal polluant émis par le trafic, est en moyenne en baisse de 20 à 35%, selon les semaines. Il est même réduit de moitié en bordure d'axes routiers. Ce taux correspond à celui qui peut habituellement être relevé dans les parcs. Du jamais-vu en 40 ans de mesures, ajoute Airparif. Les émissions de CO2, gaz à effet de serre, elles, ont chuté de 30%.
Évaluation de l’impact sur la qualité de l’air en #ÎledeFrance des 3 premières semaines de #confinement : amélioration de la qualité de l’air pour le #dioxydedazote mais moindre pour les particules, et moins d’émissions de #CO2, gaz à effet de serre. https://t.co/a4EuECRcHL pic.twitter.com/Sy7Hrv1R4v
— Airparif (@Airparif) April 21, 2020
En revanche, cet impact est moins visible sur les particules, qui atteignent toujours des niveaux soutenus ces derniers jours, selon Airparif. Cela s'explique par le fait qu'elles ne sont pas seulement émises par le trafic mais aussi par le chauffage, l'agriculture ou encore la météo printanière.
Un dépassement du seuil d’information aux particules a été constaté le 28 mars, rappelle Airparif. Lors de cet épisode du 28 mars, Airparif explique que l’analyse de la composition des particules fines (PM2,5) a permis de remonter à leurs sources. "Cette analyse met en évidence que le trafic routier a peu contribué (pour 6% des particules primaires), une contribution du chauffage au bois toujours visible (à hauteur de 6%) et que 32% correspondant aux particules inorganiques secondaires dont l’agriculture est un contributeur". A contrario, lors de l’épisode de particules du 16 février 2019, la contribution du trafic routier est évaluée à minima à 32% et celle de l’agriculture à 19%.
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