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Vidéo Covid-19 : le CHU de Martinique concerné par l'obligation vaccinale, avec une "tolérance" sur le délai, selon le ministre des Outre-mer

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Article rédigé par franceinfo
Radio France

Sébastien Lecornu a critiqué la "position malencontreuse", du directeur de l'établissement qui le 20 octobre avait autorisé l'entrée des personnels, avec ou sans pass sanitaire. 

L'obligation vaccinale pour les soignants s'applique bien "sur tous les territoires de la République", et donc au CHU de Martinique, a affirmé jeudi 28 octobre sur franceinfo Sébastien Lecornu, le ministre des Outre-mer, après le déclenchement d'une polémique, suite à la fuite d'une note d'information interne, le 20 octobre.

Dans celle-ci, la direction de l'établissement annonce que "tous les personnels" du CHU de Fort-de-France "pourront entrer dans leur service" avec ou sans pass sanitaire. Ceux qui ne sont pas vaccinés "sont invités à faire un test de dépistage". "Le directeur de l'hôpital a malheureusement eu cette position malencontreuse", a déploré le ministre des Outre-Mer, qui tient à apporter son soutien à ce directeur, visé par des menaces de mort.

Sébastien Lecornu a toutefois reconnu "une tolérance sur le temps, le délai pour accomplir cette obligation vaccinale" qui s'explique par la propagation du virus, toujours importante en Outre-Mer.

"Il n'est pas question de fermer un certain nombre de services hospitaliers parce que les soignants ne sont pas vaccinés."

Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer

à franceinfo

Le ministre des Outre-mer avance néanmoins que "les choses avancent". Selon lui, 95% des soignants du CHU de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, sont vaccinés, et plus de 70% de la médecine libérale aux Antilles.

Au sujet des tests de dépistage, ils restent gratuits, contrairement à la métropole, "là où l'état d'urgence sanitaire est encore proclamé". Cela concerne aujourd'hui la Guyane, "et peut-être bientôt la Martinique."

En Guyane, où la situation est la plus critique, avec un taux d'incidence dépassant 200 cas pour 100 000 habitants, et moins d'un tiers de la population ayant reçu au moins une dose de vaccin, Sébastien Lecornu prévient que les mesures de restriction actuellement en vigueur, telles que le couvre-feu, pourraient être durcies "en cas d'augmentation du taux d'incidence".

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