Covid-19 : le parquet de Paris saisi de trois enquêtes sur la mort de personnes ayant reçu le vaccin d'AstraZeneca
Les enquêtes sont ouvertes pour "homicide involontaire", et doivent se pencher sur le possible lien entre le vaccin et ces décès.
Le pôle santé publique du parquet de Paris a annoncé mercredi 28 avril s'être saisi de trois enquêtes préliminaires pour "homicide involontaire" ouvertes après des plaintes déposées par les familles de personnes décédées après avoir été vaccinées contre le Covid-19 avec le vaccin d'AstraZeneca. Les plaignants "s'interrogent notamment sur le rôle causal du vaccin AstraZeneca, qui avait été administré à leur proche avant le décès".
De premières investigations avaient été menées par les parquets locaux dans deux de ces affaires, où les plaintes avaient été déposées à Nantes et Toulouse, la troisième l'ayant été à Paris.
L'avocat se dit saisi d'une quinzaine de cas
A Nantes, un étudiant en médecine de 26 ans était mort subitement chez lui d'une thrombose le 18 mars, quelques jours après une injection du vaccin. Les résultats de l'autopsie devraient être connus "d'ici quelques jours", selon Etienne Boittin, avocat à l'origine des trois plaintes. A Toulouse, une assistante sociale de 38 ans avait vu son état de santé se dégrader peu de temps après avoir reçu sa première injection et était décédée le 29 mars d'une thrombose au cerveau. Sa famille a porté plainte le 2 avril.
Etienne Boittin dit être saisi d'une quinzaine de cas de personnes décédées en France après avoir été vaccinées à l'AstraZeneca, très majoritairement des personnes âgées de "moins de 60 ans". De son côté, l'Agence française du médicament dit avoir reçu 27 signalements sur des cas de thromboses chez des vaccinés, donc huit mortels. En France, depuis le 19 mars, le vaccin n'est plus administré aux moins de 55 ans. Pour cette catégorie de personnes ayant déjà reçu une dose de ce vaccin, la Haute autorité de santé a recommandé une deuxième dose avec les produits de Pfizer ou Moderna.
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