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Covid-19 : les Etats-Unis accordent une autorisation à un deuxième vaccin, celui de Moderna

Ce vaccin va rejoindre celui de l'alliance Pfizer/BioNTech dans l'immense campagne de vaccination qui a débuté lundi aux Etats-Unis.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Le logo de l'entreprise américaine Moderna, dont le vaccin contre le Covid-19 a obtenu une autorisation d'urgence aux Etats-Unis le 18 décembre 2020. (NICOLAS ECONOMOU / NURPHOTO / AFP)

En attendant le verdict de l'Union européenne, attendu le 6 janvier, les Etats-Unis ont accordé, vendredi 18 décembre, une autorisation en urgence au vaccin de Moderna contre le Covid-19, a annoncé l'Agence américaine des médicaments (FDA). Celui de Pfizer/BioNTech avait obtenu ce sésame une semaine plus tôt.

Le feu vert de la FDA est intervenu dès le lendemain de l'avis favorable d'un comité d'experts américains. Si le remède de Pfizer/BioNTech avait déjà établi un record, Moderna fait encore mieux : leur vaccin a été approuvé 19 jours après le dépôt de la demande officielle, contre 22 pour Pfizer.

Les données de Moderna montrent une efficacité moyenne de 94,1% du vaccin, selon une synthèse effectuée par la FDA. Utilisant la technique de l'ARN messager, il peut être conservé à -20 °C, contre -70 °C pour le vaccin de Pfizer.

Assez de doses pour 100 millions d'Américains

Moderna, qui a reçu 2,5 milliards de dollars de fonds fédéraux dans le cadre de l'opération "Warp Speed", a conçu son vaccin en partenariat avec l'Institut américain des maladies infectieuses. Le gouvernement américain en a pré-acheté 200 millions de doses (contre 100 millions à Pfizer) : de quoi vacciner 100 millions de personnes, le vaccin se prenant en deux doses espacées de quatre semaines.

Il peut désormais être utilisé dans le cadre de la campagne de vaccination lancée lundi aux Etats-Unis. La distribution des doses doit "commencer immédiatement", a annoncé Moderna dans un communiqué après l'annonce de l'autorisation.

La distribution est pensée depuis des mois. L'objectif était "d'avoir les camions qui attendent littéralement juste à côté de l'usine pour pouvoir les charger et partir dès le OK de la FDA", avait confié à l'AFP Stéphane Bancel, le patron de Moderna.

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