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Covid-19 : un centre éphémère à l'université de Strasbourg pour accélérer la vaccination des étudiants

Alors que 86% des 18-24 ans sont aujourd'hui partiellement ou totalement vaccinés, les centres de vaccination éphémères se multiplient sur les campus. À Strasbourg, l'accent est mis sur la vaccination des étudiants étrangers.

Article rédigé par franceinfo, Noémie Bonnin
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le centre de vaccination éphémère à l'université de Strasbourg. (NOÉMIE BONNIN / FRANCE-INFO)

Les étudiants français font leur retour sur les bancs des amphis en ce mois de septembre, après une année marquée par les restrictions sanitaires mises en place pour lutter contre la propagation du Covid-19. Pour cette rentrée, 86% des 18-24 ont reçu au moins une dose de vaccin, soit un point de plus que la moyenne nationale. À Lille ou Montpellier, des créneaux sont réservés pour les étudiants dans les vaccinodromes de ville. Dans d'autres villes universitaires comme à Nanterre, Cergy-Pontoise ou Rennes, des dispositifs éphémères sont même installés directement sur les campus. C'est également le cas à Strasbourg, où l'accent est désormais mis sur la vaccination des étudiants étrangers.

Des tests pour contrôler les anticorps

"C'est pratique de se faire vacciner sur le campus, c'est proche", se félicite par exemple Sin, une étudiante chinoise qui profite de sa pause déjeuner pour recevoir l'injection dans le hall de l'institut Le Bel. Parmi les jeunes qui se présentent, certains n'ont pas encore franchi le pas, d'autres ont reçu la première dose avec un vaccin non reconnu par la France. Dans ce cas-là l'étudiant doit d'abord faire un test, pour mesurer précisément sa quantité d'anticorps.

"Les cas les plus fréquents que l'on rencontre, ce sont des étudiants vaccinés avec le Sinovac, le vaccin chinois", explique le pharmacien Mohamed Bennani. "Ça ne concerne pas que les étudiants chinois, il y a aussi les étudiants maghrébins, ou ceux qui ont reçu une dose du vaccin russe, le Spoutnik. On doit vérifier si ces personnes-là ont des anticorps."

Neuf jeunes sur dix immunisés

En fonction du résultat, l'étudiant reçoit ensuite une ou deux doses. À Strasbourg, neuf jeunes sur dix sont immunisés, de quoi réjouir la directrice du service de santé universitaire Aude Roux : "Je pense que les étudiants ont envie de revivre et de venir en présentiel. On a vu qu'au niveau de la santé mentale des étudiants, les courts en distanciel c'est quelque chose qui les a pas mal perturbés, ça fait un an et demi qu'ils sont frustrés."


Les universités espèrent ainsi également éviter les clusters, qui s'étaient multipliés à rentrée dernière dans le milieu étudiant. 

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