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Pass sanitaire : trois guillotines factices découvertes dans les Landes, deux élus portent plainte

Sur ces guillotines en bois, les noms de 300 élus de droite et de gauche, favorables au pass sanitaire, étaient placardés.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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Geaune (Landes).
 (CAPTURE D'ECRAN GOOGLE MAPS)

Deux plaintes ont été déposées mardi 27 juillet après la découverte de deux guillotines visant des élus dans les Landes, sur les communes de Geaune, Samadet et Saint-Sever rapporte France Bleu Gascogne. Sur ces guillotines en bois, hautes de près de deux mètres et dotées d'une lame factice, les noms de 300 élus de droite et de gauche, favorables au pass sanitaire, étaient placardés. Parmi eux, celui de la maire d'Hagetmau, Pascale Requenna, qui avait cosigné, le 18 juillet, une tribune dans le Journal du dimanche saluant "le courage des décisions prises par Emmanuel Macron".

Un "symbole d'une violence inouïe"

Pascale Requenna se dit "atterrée par ces mises en scène" et annonce avoir porté plainte. Elle dénonce, auprès de France Bleu Gascogne, un symbole "d'une violence inouïe." Elle se dit "effrayée" car elle considère avoir été visée "en tant qu'élue de la République, en tant que maire et conseillère régionale". Mais malgré ces menaces, Pascale Requenna ne regrette pas sa prise de position. Elle considère que le pass sanitaire est "le seul moyen que nous avons pour sortir de cette crise sanitaire et économique".

Le maire de Samadet, Bernard Tastet, a lui aussi porté plainte. Le parquet de Mont-de-Marsan a ouvert une enquête. Pour le moment, les auteurs de ces mises en scène ne sont pas connus. Mais un texte agrafé sur une guillotine laisse entendre que l'action est revendiquée par le "comité Jean Moulin", qui dit se battre pour le respect des droits fondamentaux des citoyens. Contacté par France Bleu Gascogne, ce comité dément et assure qu'il n'a "jamais appelé à le faire".

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