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Réintégration des soignants non-vaccinés : "L'éthique du soignant c'est de se protéger pour protéger les patients qu'il prend en charge", estime François Braun

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Article rédigé par franceinfo
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Le nombre de soignants concernées par cette réintégration est probablement assez réduit. "On l'évalue à peu près 3 000. C'est assez difficile d'avoir le chiffre exact", reconnaît le ministre de la Santé sur franceinfo.

"Pour moi, l'éthique du soignant c'est de se protéger pour protéger les patients qu'il prend en charge", a déclaré François Braun, ministre de la Santé, lundi 15 mai sur franceinfo, alors que les soignants non-vaccinés contre le Covid peuvent être réintégrés au même poste ou à un poste "équivalent" à partir d'aujourd'hui. "Cette réintégration des soignants repose sur des éléments scientifiques et des éléments éthiques. Et d'un point de vue éthique, il faut que chaque soigner s'interroge à titre personnel", a-t-il estimé.

>> Cinq questions sur la réintégration des soignants non vaccinés contre le Covid-19, autorisée à partir de lundi

Le nombre de soignants concernées par cette réintégration est probablement assez réduit. "On évalue à peu près 3 000. C'est assez difficile d'avoir le chiffre exact", a précisé François Braun, ajoutant que l'estimation était "très loin" des 15 000 suspendus évoqués au moment de l'obligation de vaccination contre le Covid-19 prise en août 2021. Difficile de savoir précisément combien de personnes ont depuis, quitté leur poste. "Un certain nombre ont déjà ont déjà fait savoir qu'ils voulaient revenir dans leur service. D'autres, au contraire, se positionnent en disant qu'ils ne reviendront pas, qu'ils ont trouvé un autre métier", a-t-il expliqué. "On va le savoir à partir d’aujourd’hui", a avancé François Braun.

Au total, l'obligation de se vacciner avait été requise auprès des 2,7 millions de personnes, qu'elles soient directement au contact avec les malades – aides-soignants, infirmiers, médecins, ambulanciers, aides à domicile, pompiers – ou encore indirectement comme les personnels administratifs des établissements de soins. Le gouvernement garde toutefois la possibilité de suspendre à nouveau les personnels concernés si la pandémie repart.

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