Vaccination contre le Covid-19 : des "créneaux dédiés" pour certaines professions, dont les enseignants et policiers de plus de 55 ans, ouvrent ce week-end
Cette mesure concerne les professeurs des écoles, collèges et lycées, les professionnels de la petite enfance, les policiers et gendarmes, les surveillants pénitentiaires, les agents spécialisés des écoles maternelles et les accompagnants d'enfants en situation de handicap, soit environ 400 000 personnes.
La campagne de vaccination s'étend. Des "créneaux dédiés" de vaccination s'ouvrent samedi 17 avril dans plusieurs centres de vaccination pour les enseignants et policiers de plus de 55 ans, ainsi que plusieurs autres professions particulièrement exposées au Covid-19. Jean Castex avait fait cette annonce jeudi, alors que près de 12 millions de personnes ont reçu une première dose, selon les chiffres de Santé publique France.
La nouvelle mesure concerne les professeurs des écoles, collèges et lycées, les professionnels de la petite enfance, les policiers et gendarmes, les surveillants pénitentiaires, les agents spécialisés des écoles maternelles (Atsem) et les AESH (accompagnants d'enfants en situation de handicap), soit environ 400 000 personnes. Ces dernières peuvent désormais recevoir des injections de vaccin AstraZeneca, Pfizer ou Moderna.
Environ 25 000 policiers et gendarmes de plus de 55 ans sont éligibles, avait indiqué le ministère de l’Intérieur à franceinfo vendredi. Dans le détail, cela concerne 9 800 policiers actifs et 4 000 policiers réservistes, ainsi que 5 500 gendarmes actifs et 6 000 réservistes. "Une excellente nouvelle pour toujours mieux protéger ceux qui nous protègent", a réagi sur Twitter le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Jean Castex avait également précisé avoir "demandé à la ministre du Travail d'engager une concertation avec les partenaires sociaux pour identifier d'autres salariés du secteur privé qui pourraient également bénéficier, en raison de leur fonction, de ces créneaux prioritaires".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.