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Vidéo À l'hôpital, le désarroi des soignants face aux doutes sur les vaccins

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Brut était avec eux lors de leur pause déjeuner et a pu filmer leur conversation dans un hôpital d'Île-de-France.
VIDEO. À l'hôpital, le désarroi des soignants face aux doutes sur les vaccins Brut était avec eux lors de leur pause déjeuner et a pu filmer leur conversation dans un hôpital d'Île-de-France. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Brut était avec eux lors de leur pause déjeuner et a pu filmer leur conversation dans un hôpital d'Île-de-France.

"Je me dis, on n'a pas assez de recul, tout le monde défend ça comme si c'est la solution, le truc, etc." Si le vaccin fait l'objet de discussions et de doutes chez les Français, il en est de même au sein des hôpitaux. De nombreux soignants refusent de se faire vacciner par méfiance ou par peur des effets secondaires. "C'est un virus qu'on connaît pas. On est parti en plus sur plein de terrains et on ne sait plus comment faire... comment faire confiance, on ne sait pas qui écouter, en fait. Tout ce qui maintenant sort de la bouche de l'État ou même des professionnels, des médecins, tu as l'impression c'est de la magouille, clairement", explique une soignante là où un autre met en avant les nombreux essais cliniques réalisés.

Refuser le vaccin, "inadmissible" ?

Pour certaines soignants, le refus de leurs collègue de se faire vacciner est "inadmissible". "De me dire que je fais médecine pour sauver des gens mais que potentiellement, je vais le filer à quelqu'un parce que j'ai trop peur de faire un vaccin alors qu'il y a très très peu d'effets indésirables, c'est pas possible. Je ne sais pas pour vous mais pour moi, c'est pas possible", développe Mona. Du côté des sceptiques, c'est surtout les discours politiques qu'ils jugent "incohérents" qui les poussent à se méfier. "Quand on revoit les images d'Olivier Véran il y a un an où il dit "le port du masque en population générale n'est pas utile", un an plus tard, ça nous fait rigoler, on est bien d'accord. En fait, c'est ça", explique Émilie, aide-soignante.

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