Avec Omicron, la fin de la pandémie en Europe semble "plausible", affirme le directeur de la branche régionale de l'OMS
Dans la région qui compte 53 pays, Omicron représentait 15% des nouveaux cas de Covid-19 au 18 janvier, selon les données de l'OMS.
Le variant Omicron, qui pourrait contaminer 60% des Européens d'ici mars, a amorcé une nouvelle phase de la pandémie de Covid-19 dans la région et pourrait la rapprocher de son dénouement, a estimé le directeur de l'OMS Europe dimanche 23 janvier. "Il est plausible que la région se rapproche d'une fin de la pandémie, a dit à l'AFP Hans Kluge, appelant toutefois à la prudence du fait de la versatilité du virus. Une fois que la vague Omicron sera calmée, il y aura pendant quelques semaines et quelques mois une immunité globale, soit grâce au vaccin, soit parce que les gens seront immunisés en raison de l'infection et aussi une baisse en raison de la saisonnalité."
Toutefois, nous ne sommes pas dans "une ère endémique", a souligné le responsable onusien. "Endémique signifie (...) que l'on peut prévoir ce qui va se passer, ce virus a surpris plus d'une fois. Nous devons donc être très prudents", a insisté Hans Kluge.
Dans la région qui compte 53 pays, Omicron représentait 15% des nouveaux cas de Covid-19 au 18 janvier, selon les données de l'OMS. Ce variant apparu fin novembre, plus contagieux que le Delta, est désormais dominant dans l'Union européenne et l'Espace économique européen (EEE), selon l'agence de santé européenne. Avec l'explosion des contaminations, il s'agit désormais de "minimiser les perturbations et de protéger les personnes vulnérables" et non plus de se focaliser seulement sur la diminution de la transmission du virus, estime Hans Kluge.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.