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Face au Covid-19, l'agroalimentaire résiste : "Il n'y a pas de difficultés qui conduiraient à des ruptures d'approvisionnement"

Avec l'arrivée du nouveau variant Omicron , les acteurs du secteur de l'agroalimentaire surveillent de très près la situation pour pouvoir s'adapter en cas de cluster et continuer la production.

Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des employés sur une chaine de production de biscuits, à Quimper, le 26 juin 2002 (illustration). (MARCEL MOCHET / AFP)

Face à la cinquième vague du Covid-19 provoquée par la forte transmissibilité du variant Omicron, la crainte d'un absentéisme et d'une désorganisation globale grandit dans le secteur vital de l'alimentation. Une réunion de suivi est prévue lundi 10 janvier, autour des ministres de l'Agriculture, de l'Industrie et des Transports en présence de tous les secteurs de l'agroalimentaire.

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La situation est pour l'instant sous contrôle, mais surveillée de très près pour pouvoir anticiper, dit-on dans l'entourage du ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation. Car agriculteurs, industriels et transporteurs sont des secteurs essentiels et des métiers qui, par définition, ne peuvent pas être télétravaillés.

Pas de problème pour l'instant

Même si personne n'est pas à l'abri d'un cluster dans un supermarché, ou sur une plateforme logistique, pour l'instant, la machine fonctionne normalement. "Il n'y a pas de difficultés qui pourraient conduire aujourd'hui à des ruptures d'approvisionnement, constate Dominique Chargé, le président de la Coopération agricole. On a cependant aujourd'hui une mise sous surveillance compte tenu de ce qu'est l'importance de la vague Omicron, qui finira forcément par engendrer de l'absentéisme dans les entreprises."

"Depuis le début de l'épidémie, on est toujours à 10% d'absentéisme en entreprise : ce qui vient se télescoper à cette situation, ce sont les difficultés de recrutement, notamment sur des salariés de remplacement par intérim."

Dominique Chargé

à franceinfo

Avec 10% d'effectif en moins, les usines tournent et ont même appris à fonctionner, au début de la pandémie en mars 2020, avec 30 à 35% d'absents. A condition tout de même de dégrader la production. Et fabriquer, par exemple, moins de variétés de pâtes alimentaires.

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