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Vidéo Coronavirus : à bord du TGV médicalisé qui a traversé la France avec 20 malades

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Coronavirus : un TGV médicalisé traverse la France
Coronavirus : un TGV médicalisé traverse la France Coronavirus : un TGV médicalisé traverse la France
Article rédigé par France 2
France Télévisions

C'est une opération sans précédent visant à soulager les hôpitaux alsaciens pris à la gorge par l'épidémie.

Le train est parti comme prévu vers 11 heures, en direction de l'ouest et est arrivé à Angers (Maine-et-Loire) - son unique arrêt avant le terminus de Nantes (Loire-Atlantique) - un peu avant 16 heures, jeudi 26 mars. Un TGV médicalisé a traversé la France avec vingt malades du coronavirus en réanimation à bord. Ils ont quitté Strasbourg à destination des Pays-de-la-Loire, une opération sans précédent visant à soulager les hôpitaux alsaciens pris à la gorge par l'épidémie.

Avec 506 morts recensés mercredi dans les établissements sanitaires du Grand Est, sur les 1 331 décomptés dans les hôpitaux français, la région reste un des points noirs de l'épidémie en France.

"Beaucoup plus d'espace que dans une ambulance"

L'opération est délicate, tout choc est proscrit. Le TGV a été réaménagé en hôpital roulant. "On a beaucoup plus d'espace que dans une ambulance ou un hélicoptère", observe François Braun, président de Samu urgences de France. 

"C'était une opération qui était potentiellement prévue suite aux attentats qui ont touché le pays il y a quelques années, ce moyen de transport avait été prévu dans ce cadre-là", a précisé le directeur de crise Covid-19 à l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire, Benoît James.

Les hôpitaux de l'Ouest préviennent, ils ne pourront pas accueillir les patients des autres régions indéfiniment. "Nous nous sommes mis en ordre de marche pour pouvoir déployer jusqu'à 100 lits de réanimation médicale au CHU, indique Cécile Jaglin, directrice du CHU d'Angers. Nous pouvons encore aider d'autres régions très vite maintenant car on sait que début avril, on va nous aussi rentrer dans le pic de l'épidémie", prévient-elle. 

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