: Vidéo Coronavirus : le gouvernement chinois contraint d'agir face à la vente illégale d'animaux sauvages
106 morts, des milliers de personnes contaminées, et à l'épicentre de l'épidémie : la vente illégale d'animaux sauvages. Alors que la polémique monte, le gouvernement chinois est contraint de prendre des mesures…
Face à la propagation drastique du coronavirus ayant déjà causé le décès de 106 personnes et contaminé 4000 autres, le commerce d'animaux sauvages a été temporairement interdit par Pékin. Il est, en effet, directement mis en cause dans l'actuelle épidémie. "D'après les informations actuelles, une source animale semble être la source primaire la plus vraisemblable de cette épidémie avec une transmission limitée d'humain à humain par contact étroit", avait notamment déclaré le porte-parole de l'OMS Tarik Jasarevic.
1,7 million de virus inconnus
Le virus aurait pour origine un marché aux poissons situé à Wuhan, au centre de la Chine. Sur les étals étaient vendus de nombreux animaux tels que des rats, des louveteaux, des salamandres géantes... Au-delà de l'impact environnemental, le commerce de viande de brousse expose aussi les humains aux virus dont ces animaux sont porteurs. Le directeur du pôle santé chez Wildlife Conservation Society Christian Walzer estime que si ces marchés persistent, de nouveaux virus, "potentiellement plus mortels", verront le jour. Pour les scientifiques du projet Global Virome, la faune sauvage abriterait 1,7 million de virus encore inconnus et la moitié d'entre-eux pourrait être dangereux pour l'homme.
Alors quelles mesures prendre ?
Le marché aux fruits de mer de Huanan a été fermé et le transport et le commerce d'animaux sauvages ont été interdits jusqu'à la fin de l'épidémie. Aujourd'hui, les ONG demandent cependant plus que des mesures temporaires et espèrent que les nouvelles générations se détourneront des anciennes traditions.
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