: Vidéo Covid-19 : "La surveillance et l'autoritarisme ne permettent pas de nous aider dans ce moment de crise", affirme Clémentine Autain
La députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis, invitée de Questions politiques, demande au gouvernement "de prendre en considération l'avis des citoyennes et des citoyens plutôt que d'imposer".
"Aujourd'hui, on nous parle comme si on était des enfants. Il n'y a plus d'instance démocratique. C'est ce fameux 'Conseil de guerre' qui décide", a déclaré dimanche 7 février sur France Inter et franceinfo Clémentine Autain, députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis, reprochant au gouvernement le manque de concertation avec les citoyens dans la décision des mesures de restriction sanitaires contre le Covid-19.
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Clémentine Autain a notamment fait référence aux brigades Covid mises en place par les caisses d'assurance maladie et chargées de mener des enquêtes par téléphone pour retrouver la trace des éventuels cas contact. "Je pense que la surveillance et l'autoritarisme ne permettent pas de nous aider dans ce moment de crise. Je suis même frappée par la discipline des Français à l'égard des règles. Le couvre-feu est globalement très respecté, les gens sont extrêmement prudents", a affirmé la députée.
"On a besoin de démocratie et de prendre en considération l'avis des citoyennes et des citoyens plutôt que d'imposer. Or, le gouvernement n'organise pas cette participation citoyenne aux manières de se protéger collectivement."
Clémentine Autain
Clémentine Autain est également en désaccord avec l'exécutif sur ce qui est jugé essentiel et non essentiel, et ce qui a donc l'autorisation ou non d'ouvrir au public. "Je ne décolère pas du choix du gouvernement qui est au fond de dire que ce qui est le plus important, c'est la compétitivité" et "qu'importe que nos vies ne ressemblent plus à rien, que les gens craquent". "Plus de réunion publique politique, syndicale, associative, plus de capacité de partager du sensible, de l'esprit critique par l'accès à la culture... Vous pensez qu'on va finir dans quel état ?" s'interroge Clémentine Autain, qui plaide pour la réouverture des lieux culturels.
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