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Vidéo Covid-19 : le pass sanitaire est "la porte ouverte à un traçage numérique des Français", assure Nicolas Dupont-Aignan

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Article rédigé par franceinfo
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Pour le président de Debout la France, l'instauration du pass sanitaire signifie "la fin de l'égalité et de la liberté dans notre pays".

Le pass sanitaire est "la porte ouverte à un traçage numérique des Français", a assuré Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, président de Debout la France et candidat à la présidentielle, mardi 18 mai sur franceinfo. Celui qui a décidé de ne pas se faire vacciner pour le moment dénonce un "chantage permanent" et insiste sur la "liberté vaccinale".

L'instauration d'un pass sanitaire, "c'est la fin de l'égalité et de la liberté dans notre pays, parce que c'est la discrimination, c'est le secret médical qui est mis sur votre smartphone, c'est l'accès limité à des événements et demain à des quartiers comme en Chine, c'est à dire un changement civilisationnel", affirme Nicolas Dupont-Aignan. Il s'étonne que "des gens qui parlent de liberté toute la journée et qui sont contre les discriminations, sont les premiers à vouloir ficher, numériser les Français, les contrôler". Il affirme que la majorité des Français est hostile au pass sanitaire.

Le président de Debout la France va plus loin, en affirmant que ce pass sanitaire "est inefficace" et constitue une "usine à gaz". "Comment allez-vous vérifier qu'au bout de quelques mois votre fameux vaccin est encore utile ? Trois mois, six mois, personne ne le sait. On n'est sûr de rien", assure-t-il, pointant notamment le développement des variants. Le député s'interroge également sur le certificat prouvant qu'on a eu le Covid : "Combien de temps vous avez les anticorps ? Combien de fois il faudra aller chez un médecin et le remettre dans son téléphone portable ? Personne ne sait !" D'après lui, "on est en train de rentrer dans une usine à gaz bureaucratique, numérisée, de traçage sans précédent".

"Le respect du choix individuel" sur les vaccins

Nicolas Dupont-Aignan s'est-il fait vacciner ? "Ça ne vous regarde pas", répond d'abord le député, avant d'indiquer qu'il ne l'a pas fait. "J'estime que la liberté vaccinale est au cœur de l'essentiel, poursuit le président de Debout la France. J'estime que j'ai le droit de faire ce que je crois bon pour ma santé et j'estime que les Français en ont assez de ce chantage permanent. Ceux qui veulent se faire vacciner doivent se faire vacciner. Ceux qui ont des facteurs de comorbidité, je le recommande. En revanche, je pense que la priorité, c'est le respect du choix individuel".

Le président de Debout la France remet en cause l'efficacité des vaccins. "Le vaccin protège des effets graves, c'est ce que nous disent les autorités gouvernementales, mais n'empêchent pas la transmission. Il y a quantité d'études qui montrent que ça réduit la transmission mais que ça ne l'efface pas", assure-t-il, avançant le chiffre de 50% d'efficacité. Pour appuyer sa démonstration, il rapporte des propos tenus par un député de la majorité à l'Assemblée, selon lequel "on ne peut pas rouvrir les boîtes de nuit parce que le pass sanitaire n'empêche pas la transmission et n'est pas sûr. Le vaccin n'est pas sûr. Ça prouve bien que même le gouvernement estime que le pass sanitaire en mettant le vaccin, n'assure pas une protection", d'après Nicolas Dupont-Aignan.

Le député estime par ailleurs que "les traitements ont été complètement oubliés" dans la lutte contre le Covid-19. Il cite "les soins précoces" comme "l'ivermectine qui a de très bons résultats", dit-il, en citant le professeur Schwartz en Israël et des pays comme l'Angleterre.

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