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Vidéo Covid-19 : "Si nous basculons dans le stade 3 de l'épidémie, on ne va pas arrêter la vie de la France", selon Sibeth Ndiaye

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Article rédigé par franceinfo - Avec France Inter
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La porte-parole du gouvernement, invitée de France Inter mercredi, a ajouté que l'objectif actuel du gouvernement est de "basculer le plus tard possible dans une phase épidémique".

"Si nous basculons dans le stade 3, à savoir une épidémie qui circule dans tout le territoire, on ne va pas arrêter la vie de la France", a déclaré Sibeth Ndiaye  mercredi 4 mars sur France Inter. Le pays est toujours au stade 2 de l'épidémie de coronavirus Covid-19 avec pour objectif principal de freiner la propagation de la maladie sur le territoire.

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L'objectif actuel du gouvernement est de "basculer le plus tard possible dans une phase épidémique", a-t-elle indiqué. "Cela nous permettrait de passer l'épidémie de grippe et d'éviter ainsi la conjonction de deux événements sanitaires importants : la grippe et le coronavirus". Sibeth Ndiaye rappelle par ailleurs que "la grippe, chaque année en France, atteint entre 2,5 et 3 millions de personnes ; aujourd’hui, nous avons un peu plus de 200" atteintes du Covid-19.

Pour le moment, l'épidémie se concentre essentiellement dans quelques territoires, comme l'Oise, la Haute-Savoie ou le Morbihan. Deux régions ne sont pas touchées par le coronavirus, précise Sibeth Ndiaye : la Corse et le Centre-Val-de-Loire.

En phase 3, "on fera en sorte que les 20% de malades les plus fragiles soient bien soignés"

Toutefois, le virus progresse de jour en jour. Cependant, si la France atteint le stade 3 de diffusion du coronavirus, il n'y aura donc pas de confinements massifs. "On ne fermera pas toutes les écoles de France, de même que, quand il y a une épidémie de grippe en France, on ne ferme pas toutes les écoles", poursuit la porte-parole du gouvernement.

En clair, "on fera en sorte que les 20% de malades les plus fragiles soient bien soignés. Cela s'appelle atténuer les effets de l'épidémie", précise Sibeth Ndiaye. Les mesures de confinement prises dans le stade 2 sont donc plus contraignantes que dans le stade 3. Une réalité "contre-intuitive" selon Sibeth Ndiaye qui reconnaît qu'au début elle a eu "du mal à comprendre" ces notions épidémiologiques.

"Au début, on est sur des mesures très individuelles, afin de ne pas apporter le virus sur le territoire. Il y a donc des mesures individuelles de confinement". Ensuite, "le virus circule sur un bout du territoire, alors on met en place des mesures de confinement à l'échelle du territoire". Mais si le virus circule partout en France, "alors on laisse les gens vivre et on prend des précautions pour que les plus fragiles soient les mieux protégés".

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