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Grippe : Marisol Touraine déclenche le plan Orsan pour faire face à l'épidémie

La ministre de la Santé a décidé, jeudi soir, de mettre en place ce plan d'organisation de l'offre de soins en situations sanitaires exceptionnelles alors que plus de deux millions de personnes sont touchées par le virus.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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La ministre de la Santé Marisol Touraine, quitte l'Elysée, le 18 février 2015 à Paris. (CITIZENSIDE / YANN BOHAC / AFP)

Poussée de fièvre aux urgences. La ministre de la Santé Marisol Touraine a déclenché, jeudi 19 février, le plan sanitaire Orsan à l'échelle nationale. Il s'agit du plan d'organisation de l'offre de soins en situations sanitaires exceptionnelles pour répondre à l'ampleur de l'épidémie de grippe saisonnière, qui a déjà touché plus de deux millions de personnes.

Marisol Touraine, qui s'est rendue jeudi soir à l'hôpital Lariboisière à Paris, a "rappelé l'importance de la vaccination anti-grippale, en particulier pour les personnes âgées et le personnel de santé", a précisé le ministère pour qui "le pic de l'épidémie n'est pas encore atteint"

Des hôpitaux surchargés

Le plan Orsan, décliné au niveau régional, comprend la mobilisation du secteur ambulatoire (médecine libérale) pour ne recourir à l'hospitalisation que pour les situations d'urgences le nécessitant. Des recommandations concernant la prise en charge et le traitement des cas de grippe ont déjà été diffusées.

L'ensemble des établissements de santé, y compris privés, sont mobilisés. Les dispositifs "hôpital en tension" et, le cas échéant, les "plans blancs" doivent permettre "de déprogrammer des activités non indispensables, d'ouvrir des lits supplémentaires, de rappeler des personnels et de renforcer ponctuellement les équipes de professionnels de santé dans les établissements en difficulté", a détaillé le ministère.

Un peu plus tôt, jeudi, les urgentistes avaient dénoncé la "situation sanitaire critique" dans les hôpitaux surchargés en raison de l'épidémie et réclamé au gouvernement la réouverture de lits. La "sur-saturation des services d'urgence est comparable à celle de l'été 2003", durant lequel la canicule avait fait 15 000 morts, a estimé le président du Samu-Urgences de France François Braun.

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