L'épidémie de grippe est toujours très active, mais montre des premiers signes d'infléchissement

Quant au Covid, les indicateurs continuent à baisser ou restent stables.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Pour deux autres grandes épidémies respiratoires, la bronchiolite, qui frappe surtout les bébés, et le Covid, le reflux est quasiment terminé (photo d'illustration). (JEREMIE FULLERINGER / LA MONTAGNE / MAXPPP)

L'épidémie de grippe saisonnière reste très active, surtout en métropole et dans une partie des outre-mer, mais montre des signes d'infléchissement, a annoncé, mercredi 14 février, l'agence de santé publique. La semaine du 5 au 11 février, "dans l'Hexagone, la circulation des virus grippaux était toujours très active. Toutefois, une tendance à la diminution de la majorité des indicateurs de la grippe était observée en médecine de ville et à l'hôpital", a résumé Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire sur les infections respiratoires aiguës.

A l'hôpital, les passages aux urgences pour grippe/syndrome grippal ont ainsi diminué (-12% en une semaine, à 10 217), comme le nombre d'hospitalisations ensuite (-3%, à 2 108). Outre-mer, seules la Guyane et les Antilles étaient toujours aux prises avec la grippe. Moins de Français à risque ont été vaccinés contre la grippe cette saison : 45,9% fin décembre 2023, contre 50% pour la saison 2022-2023 à la même date, et 52,7% pour les seuls 65 ans et plus, contre 54,7% un an auparavant.

Pour la bronchiolite et le Covid, le reflux est presque terminé

Pour deux autres grandes épidémies respiratoires, la bronchiolite, qui frappe surtout les bébés, et le Covid, le reflux est quasiment terminé. La bronchiolite ne concerne plus aucune région de la métropole, et une seule, la Corse, reste en phase post-épidémique. Outre-mer, seule Mayotte demeure en épidémie, La Réunion est passée au stade post-épidémique. Côté hospitalisations, la bronchiolite n'aura pas atteint le degré exceptionnellement élevé de la saison 2022-2023, mais l'épidémie aura cependant été conséquente.

Quant au Covid, qui provoque jusqu'alors plusieurs vagues par an et non pas une épidémie annuelle saisonnière, les indicateurs, en médecine de ville, à l'hôpital ou dans les eaux usées, continuent à baisser, ou restent stables.

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