Virus Zika : l'ONU demande aux pays touchés de donner accès à la contraception et à l'avortement
Le virus Zika est soupçonné de provoquer des malformations congénitales.
L'ONU a demandé, vendredi 5 février, aux pays touchés par le virus Zika d'autoriser l'accès des femmes à la contraception et à l'avortement. Le virus, qui affole de nombreux pays depuis le début de l'année, est soupçonné de provoquer des malformations congénitales.
Les Etats d'Amérique du Sud dans le viseur
Le Haut commissariat aux droits de l'homme a en particulier visé les Etats d'Amérique du Sud, dont beaucoup n'autorisent ni l'avortement, ni la pilule. Ces pays ont pour l'instant conseillé aux femmes d'éviter de tomber enceintes à cause du risque engendré par Zika.
"Comment peuvent-ils demander à ces femmes de ne pas tomber enceintes, mais ne pas leur offrir la possibilité d'empêcher la grossesse", a déclaré la porte-parole du Haut commissariat devant la presse. Pour lutter contre le virus et endiguer la pandémie, l'OMS multiplie actuellement les recommandations en invitant notamment à reporter les dons du sang et à se protéger lors de rapports sexuels.
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