Maladie hémorragique bovine : le ministre de l'Agriculture promet de prendre "en charge les surcoûts vétérinaires"
La MHE, cette maladie hémorragique épizootique qui s’attaque aux troupeaux de vaches, est connue aux États-Unis depuis les années 1950, mais vient de faire son apparition en France, après avoir touché l’Espagne, il y a un an. Le ministère de l'Agriculture promet de prendre "en charge les surcoûts vétérinaires" concernant la maladie hémorragique épizootique (MHE) qui touche bovins et cervidés dans les élevages français, principalement dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, assure mercredi 15 novembre sur franceinfo Marc Fesneau.
La France compte à ce jour plus de 2 100 foyers de MHE à travers le pays. Dans la plupart des cas, les bêtes sont victimes de fièvre et d'amaigrissement, mais ne meurent pas. Marc Fesneau reconnaît malgré tout, "qu'il y a tout de même un taux de mortalité". Le ministère promet donc d'accompagner les éleveurs et "de prendre en charge les bovins qui vont mourir, mais aussi les surcoûts vétérinaires".
"Une résurgence" à craindre au printemps
En déplacement, dans les Pyrénées-Atlantiques, il a pu voir "une vache qui avait perdu 200 kilos en un mois et qui avait du mal encore à se tenir sur ses pattes" et il reconnaît que "là, c'est une perte qui, à terme, peut être très lourde pour l'éleveur". Ainsi, le ministre de l'Agriculture ne souhaite voir ce surcoût vétérinaire imputer "principalement à la charge des éleveurs".
Marc Fesneau prévient également que si une période d'accalmie est attendue dans les semaines à venir, "une résurgence" est à craindre au printemps, avec les moucherons vecteurs de la MHE qui ont besoin de températures douces pour se développer. "C'est à cela qu'il faut se préparer et il faut globalement se préparer à un système sanitaire qui va être très sollicité", affirme le ministre. "C'est un sujet dramatique pour certains éleveurs", admet-il. Cette maladie virale n'est pas transmissible à l'homme.
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