Cet article date de plus de six ans.

Une collégienne décédée d’une méningite foudroyante à Amiens

Une jeune fille de 13 ans est décédée le 31 décembre dernier d'une méningite foudroyante, quelques heures seulement après son admisison en urgence au CHU d'Amiens.
Article rédigé par La rédaction d'Allodocteurs.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Une collégienne décédée d’une méningite foudroyante à Amiens

C’est le troisième cas de méningite dite "fulminante" depuis le début de l’hiver en France. Le 31 décembre dernier, une collégienne de 13 ans a succombé à une méningite foudroyante quelques heures seulement après avoir été admise aux urgences du CHU d’Amiens, selon Le Courrier Picard.

L’agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France a annoncé lancer un protocole de prévention. Par ailleurs, selon le maire de la ville de Roye, dont est originaire l’adolescente, "la collectivité a été informée et les précautions sanitaires ont été prises".

Une enquête épidémiologique effectuée

L’ARS, qui a rappelé que le risque de transmission du méningocoque est "relativement faible", a tout de même annoncé avoir procédé à une enquête épidémiologique autour du cas. Elle a précisé avoir recherché les sujets qui "ont eu des contacts proches, prolongés et répétés avec la malade pour leur proposer un traitement préventif de courte durée par antibiotiques, accompagné éventuellement d’une vaccination en fonction du groupe de méningocoques identifié."

Généralement, une méningite provoque de la fièvre, des maux de tête, une gêne à la lumière, des nausées et une raideur de la nuque. Toutefois, les symptômes peuvent varier selon le type de méningite. Dans le cas présent, bien que le type de la méningite ayant emporté l’adolescente n’ait pas encore été identifi, la survenue rapide du décès laisse suggérer une forme fulminante de méningite aiguë à méningocoques C

Pour rappel, il y a environ 8.000 cas de méningite chaque année en France, dont 2.000 formes aggravées, selon Santé publique France. La méningite à méningocoques C, qui touche annuellement entre 500 et 600 individus, constitue la forme d’inflammation la plus dangereuse. Depuis 2010, un vaccin contre le méningocoques C est d’ailleurs recommandé et remboursé chez tous les enfants, adolescents et jeunes adultes de 1 à 24 ans.

Anouk Helft

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.