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Troubles du sommeil : attention aux effets secondaires des traitements

Publié
Temps de lecture : 2min
Article rédigé par La rédaction d'Allodocteurs.fr
France Télévisions
Dans un hors-série consacré au sommeil, 60 millions de Consommateurs alerte sur la mauvaise utilisation des médicaments comme des produits en vente libre utilisés contre les troubles du sommeil.   

Face à l’insomnie, le premier réflexe des Français est de prendre un médicament. Les plus souvent prescrits par les médecins sont les benzodiazépines. Mais selon l’enquête du magazine 60 millions de Consommateurs, cette famille de somnifères peut entraîner d’importants troubles du comportement.

"Quand on prend des benzodiazépines, la chimie du cerveau peut être modifiée", explique Christelle Pangrazzi, rédactrice en chef adjointe au magazine. "On peut avoir une levée de l’inhibition, à laquelle sont associées des risques d’agressions, envers autrui ou envers soi-même, c’est-à -dire des envies suicidaires."

Des risques avec des somnifères en vente libre


La prise de somnifères avec de l’alcool augmente ces risques, de même qu’elle aggrave les problèmes de somnolence et de perte de vigilance. Des risques qui n’existent d’ailleurs pas seulement avec les médicaments sur ordonnance, mais également avec des produits en vente libre. Parmi eux, on trouve notamment des produits à base de mélatonine – une hormone naturellement produite par le cerveau pour réguler les cycles du sommeil.

"La mélatonine n'a réellement prouvé son efficacité que sur une tranche d’âge très particulière, à savoir les plus de 55 ans", poursuit Christelle Pangrazzi. "Mais en dessous de cet âge, un dosage de seulement 0,5 mg peut dérégler tout un cycle de sommeil. Or les compléments alimentaires vendus dans le commerce que nous avons trouvé dans notre étude pouvaient frôler les 2 milligrammes…"

Autrement dit, presque tous les comprimés qui promettent de vous rendre le sommeil risquent en fait rapidement d’aggraver vos insomnies. Mieux vaut donc chercher d’autres solutions. En commençant, par exemple, par éteindre plus tôt dans la soirée les divers écrans de télévision, d’ordinateur ou de smartphone dont la lumière, particulièrement stimulante, entrave les processus préalables à l’endormissement.

la rédaction d'Allodocteurs.fr

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