Nouvelle épidémie de mpox : "aucune contamination" n'a été recensée à ce stade en France, selon le ministère de la Santé

Comme le rappelle le ministère, le risque d'infection en Europe "est considéré à ce jour comme faible". "Cela n'empêche pas qu'il soit probable que des cas soient déclarés en France", prévient-il toutefois.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des soignants d'un centre de traitement de patients atteints du mpox à Goma (République démocratique du Congo), le 17 août 2024. (GUERCHOM NDEBO / AFP)

La recrudescence de cas de mpox, provoquée par un nouveau variant (clade 1b), ne touche pas encore la France. "Aujourd’hui, en France, aucune contamination par le clade I n'a encore été recensée", a annoncé le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités, samedi 17 août. "Depuis l'épidémie de 2022, c'est le virus du clade 2 qui circule à bas bruit, avec un nombre mensuel de cas rapportés variant entre 12 et 26  entre janvier et juin 2024. Les cas signalés sont majoritairement bénins et aucun décès n'a été signalé", est-il précisé.

Le ministère ajoute que "le centre national de référence est cependant mobilisé pour analyser le type de souches chez les personnes pour lesquelles un diagnostic de mpox a été établi". "L'Etat dispose, depuis l'épidémie de 2022 (circulation active du clade II), d'une stratégie de réponse efficace face à une épidémie de mpox, en termes de prévention, de diagnostic rapide, de prise en charge des cas et des contacts et de vaccination", assure le ministère de la Santé. 

Comme le rappelle le communiqué du ministère, le risque d'infection en Europe "est considéré à ce jour comme faible" par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), mais "cela n'empêche pas qu'il soit probable que des cas soient déclarés en France". Un cas du nouveau variant du mpox a été recensé en Suède, a annoncé jeudi l'agence de santé publique suédoise. Il s'agit d'une première hors du continent africain. 

L'OMS a déclenché son plus haut niveau d'alerte mondiale 

Un total de 18 737 cas suspectés ou confirmés de mpox ont été répertoriés depuis le début de l'année en Afrique, dont 1 200 en une semaine, selon l'agence de santé de l'Union africaine (Africa CDC) samedi. L'Africa CDC précise que plusieurs variants du virus ont été répertoriés. La recrudescence du mpox a incité l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer mercredi une urgence de santé publique de portée internationale, l'alarme la plus élevée.

Le mpox, anciennement appelé variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l'animal à l'homme, mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.


Le ministère de la Santé rappelle que depuis le mois de juillet 2022, un dispositif d'écoute spécifique pour le virus mpox, chargé notamment d'informer, de conseiller et d'orienter vers les dispositifs de prise en charge, est disponible. Monkeypox info service est accessible 7 jours/7, de 8 heures à 23 heures, au numéro vert 0 801 90 80 69.

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