Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo À Rouen, les urgences pédiatriques inquiètes par l’épidémie de bronchiolite

Publié
Temps de lecture : 2min
Les cas de bronchiolite se multiplient dans toute la France, et inquiètent les autorités sanitaires. Au CHU de Rouen, les services pédiatriques sont saturés face au nombre de jeunes patients. Brut. est allé à la rencontre des soignants.
VIDEO. À Rouen, les urgences pédiatriques inquiets par l’épidémie de bronchiolite Les cas de bronchiolite se multiplient dans toute la France, et inquiètent les autorités sanitaires. Au CHU de Rouen, les services pédiatriques sont saturés face au nombre de jeunes patients. Brut. est allé à la rencontre des soignants. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Les cas de bronchiolite se multiplient dans toute la France, et inquiètent les autorités sanitaires. Au CHU de Rouen, les services pédiatriques sont saturés face au nombre de jeunes patients. Brut. est allé à la rencontre des soignants.

Tout le couloir, ce ne sont que des chambres avec des enfants qui ont la bronchiolite”, constate la docteure Solen Raymond, responsable de l’unité des nourrissons à l’hôpital de Rouen. En France, de plus en plus d’enfants sont touchés par la bronchiolite. Certains doivent même être hospitalisés et sous assistance respiratoire. L’ampleur de la situation inquiète les urgences pédiatriques. “Ici, dans le service on a 24 lits, et actuellement, hospitalisés, il y a 21 enfants qui sont atteints de bronchiolite. Il y a tellement d'enfants qui ont besoin d'hospitalisation que l'unité des nourrissons ‘déborde’ sur nos autres unités d'hospitalisation”, explique Solen Raymond.

“Le personnel est épuisé”

Je suis de Paris de base et ils nous ont dit qu'il n'y avait pas de place, que les hôpitaux étaient saturés à cause de l'épidémie de bronchiolite, justement. Du coup, ils nous ont envoyés ici et on s'est retrouvés à Rouen”, raconte une mère, qui a accompagné son enfant jusqu’au CHU.

C'est une grosse épidémie sur un personnel qui est épuisé. Je viens de travailler tout le week-end, notamment, donc j'en suis à mon douzième jour de suite, d'affilée sans repos. Le personnel paramédical est rappelé sur leurs jours de récupération, de repos pour pouvoir réussir à maintenir une unité ouverte pour continuer la prise en charge”, ajoute la docteure. “On a les mêmes difficultés que tous les hôpitaux. C'est juste qu'ici, on est dans un milieu un petit peu plus petit, avec moins de possibilités de renfort de l'extérieur. Ce qui fait qu'effectivement, une situation fragilisante comme la bronchiolite va tout de suite mettre l'hôpital dans une situation délicate”, précise Matthieu Côme, chef de service des urgences pédiatriques.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.