Zika et dengue : les autorités sanitaires appellent à la vigilance
Suite à un second cas de transmission locale de zika et à l’augmentation des cas autochtones de dengue en France métropolitaine, les autorités de santé recommandent la plus grande vigilance. "Ces constatations incitent les autorités sanitaires à renforcer la vigilance et à diffuser des conseils de prévention à destination de la population" pour lutter contre ces maladies, explique la DGS dans un communiqué.
La veille, l’ARS de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur avait annoncé un second cas autochtone de contamination par le virus zika à Hyères, dans le Var. Cette transmission s’était produite dans le même quartier que la première contamination signalée début octobre. Il s’agit des deux seuls cas observés de contraction de zika suite à une piqure de moustique en France métropolitaine. Les deux maladies se transmettent de personne à personne par une piqure de moustique-tigre.
Se protéger de la dengue et de zika
Les deux personnes contaminées par zika sont rétablies, mais le risque persiste. La DGS affirme que « les investigations se poursuivent pour détecter d’éventuels autres cas et éviter la propagation de la maladie. » Par ailleurs, une petite dizaine de cas de dengue ont été signalés en Auvergne-Rhône-Alpes, soit les « premiers cas autochtones confirmés de dengue » dans la région.
Les symptômes de la dengue et du zika pouvant ressembler à ceux d'un état grippal, ils peuvent être difficiles à relier à ces maladies et ne sont donc pas systématiquement évoqués, observe la DGS. "C'est pourquoi les professionnels de santé ont été sensibilisés à la situation par les ARS concernées", notamment "ceux qui sont amenés à prendre en charge des femmes enceintes", car le virus zika peut "causer dans de rares cas des malformations congénitales" chez l'enfant à naître.
Les autorités invitent aussi "les personnes qui reviennent d'un pays où circulent les virus de la dengue, du chikungunya ou du zika" à "se protéger efficacement des moustiques, surtout en cas de survenue de fièvre dans les 15 jours suivant leur retour, pour ne pas favoriser la diffusion de la maladie", et à "consulter sans délai leur médecin en signalant leur voyage récent".
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