Santé : Agnès Buzyn s'attaque à la pénurie de médicaments
La ministre de la Santé souhaite une meilleure communication entre les différents acteurs et plus de transparence sur les ruptures d'approvisionnement.
Les rayons et tiroirs sont désespérément vides : il n'y a plus la moindre boîte de cortisone dans les pharmacies. Pour lutter contre ces situations de pénuries de plus en plus fréquentes, la ministre de la Santé Agnès Buzyn souhaite plus de transparence sur les ruptures d'approvisionnement. Pharmaciens, distributeurs, fabricants... Tous les professionnels du secteur devront mieux communiquer. L'objectif ? Informer le patient au plus vite afin qu'il puisse trouver une alternative à son traitement.
Des mesures dès juillet 2019
Autre piste étudiée pour mieux gérer les ruptures de stock : renforcer les pouvoirs du pharmacien. Ce dernier pourrait délivrer de lui-même un autre médicament que celui prescrit. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) serait également dotée de plus de pouvoirs. Elle pourrait ainsi obliger les laboratoires fonctionnant en flux tendu à constituer des stocks et les menacer de sanctions financières. Pour relocaliser la production en France et en Europe, le plan suggère d'offrir des incitations fiscales aux groupes pharmaceutiques. Aujourd'hui, 80% des usines sont implantées à l'étranger. Or, c'est l'une des causes de la pénurie. Les premières mesures devraient être prises d'ici la fin juillet.
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