Cet article date de plus de neuf ans.

"Mon corps m'appartient" : le tatouage engagé de Marisol Touraine pour soutenir le droit à l'avortement

La ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes arbore depuis plusieurs jours ce message sur son avant-bras droit.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, Marisol Touraine, le 30 septembre 2015, à la sortie du Conseil des ministres à l'Elysée (Paris). (YANN BOHAC / CITIZENSIDE / AFP)

"Mon corps m'appartient." Depuis plusieurs jours, Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, arbore ce tatouage éphémère, mais engagé en faveur du droit à l'avortement. En conseil des ministres, sur le perron de l'Elysée ou lors d'un déplacement, la manche de tailleur retroussée de la ministre laisse apparaître ce message inscrit sur son avant-bras droit comme l'a repéré un journaliste de l'AFP.  

"L'accès à l'IVG est un droit fondamental"

Cet engagement, la ministre l'a aussi rappelé, lundi, lors de la journée mondiale pour le droit à l'avortement. A cette occasion, elle a lancé une campagne d'information, mais surtout un numéro national anonyme et gratuit (le 0 800 08 11 11) pour informer sur la sexualité, la contraception et l'interruption volontaire de grossesse (IVG). Ce numéro, géré par le Planning familial, est ouvert 6 jours sur 7, le lundi de 9 heures à 22 heures et du mardi au samedi de 9 heures à 20 heures.

Car, quarante ans après la loi Veil, des femmes rencontrent encore des difficultés d'accès à l'IVG. "Le temps de la menace et l'intimidation est révolu. L'accès à l'IVG est un droit fondamental", a déclaré Marisol Touraine. Et la ministre a déploré que "des discours moralisateurs se déploient chez nos voisins européens et en France. Nous devons rester vigilants, rien n'est jamais acquis. Je veux que les femmes se sentent pleinement libres de leur choix."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.