Cet article date de plus de trois ans.

Moselle : la pénurie de dentistes touche également les agglomérations

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Moselle : la pénurie de dentistes touche également les agglomérations
Moselle : la pénurie de dentistes touche également les agglomérations Moselle : la pénurie de dentistes touche également les agglomérations (France 3)
Article rédigé par France 3 - C. Schaffner, B. Bour, L. Monpiou
France Télévisions
France 3

Plusieurs départements sont concernés par une pénurie de dentistes, qui ne touchent pas seulement les zones rurales. Dans certaines agglomérations, il est impossible d'obtenir un rendez-vous. C'est le cas notamment en Moselle.

Les habitants de Moselle doivent parfois parcourir plusieurs dizaines de kilomètres pour avoir un simple contrôle dentaire. Installé depuis 25 ans à Forbach, un dentiste constate que de nombreux confrères partis à la retraite n'ont pas été remplacés. Chaque jour, il accueille cinq clients en urgence et en refuse dix autres. "Comment est-ce qu'un praticien peut refuser des patients ?", s'interroge le Dr Laurent Riguet, chirurgien-dentiste. "Normalement c'est impossible, on n'a pas été formé pour ça (...). C'est quelque chose qui est très traumatisant", confie-t-il, parlant même de "sentiment de culpabilité".

En phase de devenir un désert médical

Même son de cloche dans un cabinet dentaire à Freyming-Merlebach (Moselle), où le temps d'attente s'allonge pour obtenir un rendez-vous. Malgré une augmentation de 10% du nombre de praticiens en Moselle, certains secteurs n'arrivent plus à attirer les jeunes diplômés. "Les nouveaux inscrits ont tendance à vouloir travailler trois jours et demi ou quatre jours par semaine, et non cinq jours voire cinq jours et demi comme à l'époque", constate le Dr Marc Bakalara, président du Conseil département de Moselle de l'Ordre des médecins. La Moselle pourrait bientôt devenir un désert médical, de nombreux départs à la retraite étant prévus. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.