Chirurgie esthétique : les jeunes accros aux injections et au bistouri
Des lèvres charnues, des poitrines généreuses, une peau sans aspérité. Sur les réseaux sociaux, la beauté est souvent stéréotypée. La chirurgie esthétique n’est plus taboue, même chez les plus jeunes. À 21 ans, cette jeune fille est déjà habituée aux injections. Dans la seringue, de l’acide hyaluronique, une molécule aux propriétés hydratantes, qui gonfle la lèvre artificiellement. "J’avais des lèvres vraiment très, très fines. Pour ma part, c’était un complexe", se justifie-t-elle. Son amie, 21 ans elle aussi, a reçu une injection il y a une semaine, et reconnaît à demi-mot l’influence des réseaux sociaux sur sa décision.
Faux praticiens peu scrupuleux
En 2019, les 18-34 ans ont gagné une place au classement du nombre d’interventions esthétiques. Ils devancent désormais les 50-60 ans. Le médecin dit même parfois refuser des mineures, et confirme le rajeunissement de sa patientèle. Parmi ses patients, il y a aussi de jeunes actifs, comme une femme de 25 ans, complexée par ses cernes, qui dit-elle, "la desservent au travail". Et pour ceux dont l’image est le principal outil de travail, la chirurgie et la médecine esthétique sont souvent comme une seconde nature. Dernièrement, de nombreux patients ont été victimes de faux praticiens peu scrupuleux quant à l’hygiène et à la qualité des produits injectés.
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