Une rescapée du cancer du sein sur cinq ne reprend pas le travail dans l'année
Nature du traitement, état psychologique de la patiente et secteur d'activité, trois facteurs qui expliquent le chômage d’une femme sur cinq un an après la fin de son traitement pour un cancer du sein. C'est ce que révèle l’étude Canto (Cancer Toxicities).
74% des anciennes patientes en arrêt maladie
L’Inserm reprend l'analyse des chercheurs, menée à partir de 1900 femmes sujets de l’étude et âgées de moins de 57 ans. Parmi les 21% de femmes qui ne reprennent aucune activité professionnelle, 74% sont en arrêt maladie, 9% en recherche d’’emploi et 17% dans une autre situation.
Les symptômes psychologiques sont les premiers à peser. Ensuite, les femmes dont le travail est manuel ou à temps partiel reprennent moins le travail que les autres. Enfin, le type de traitement utilisé semble peser, mais les chercheurs n’ont pas trouvé d’explication satisfaisante à l’impact du type de traitement sur la reprise du travail.
Toxicité des traitements
Le retour au travail dépend selon les chercheurs d’un grand nombre de paramètres. Ces facteurs incluent le stade de la maladie, l’état de santé général des femmes au moment du diagnostic, les effets des traitements, la qualité de vie, la fatigue …
L’étude Canto en elle-même a porté sur 12 000 femmes atteintes d’un cancer du sein localisé. Son objectif initial est de décrire les toxicités associées aux traitements du cancer du sein et d’adapter les traitements en conséquence.
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