Urgences menacées dans la Nièvre : trente maires rendent leur écharpe
Un projet de l’Agence régionale de santé prévoit de fermer les urgences de nuit de l’hôpital de Clamecy (Nièvre). Une décision qui inquiète les habitants.
Gilles Noël est un maire en colère à la tête d’une commune rurale dans la Nièvre. Demain, avec 30 élus, il remettra sa démission au préfet pour protester contre la fermeture des urgences la nuit dans la ville voisine de Clamecy. “On ne peut pas simplement être condamné par une décision inique, qui est inacceptable et qui ne correspond pas à cette volonté de vivre dans les campagnes”, estime le maire de Varzy (Nièvre).
Sentiment d’abandon
La fermeture des urgences de Clamecy la nuit, c’est un projet en cours de discussion à l’Agence régionale de santé. Elle souligne que les départements manquent de médecins urgentistes et que dans cet hôpital, il y a peu de passage la nuit. Mais les habitants de Clamecy (Nièvre) et des environs sont inquiets. Les urgences les plus proches se trouvent à 45 minutes de route à Auxerre (Yonne) ou Nevers (Nièvre). Une inquiétude et un sentiment d’abandon d’autant plus forts qu’à Clamecy, la maternité et le service de chirurgie ont déjà fermé en 2008.
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