: Vidéo Covid-19 : Olivier Véran juge Valérie Pécresse "plutôt responsable" du déficit de soignants qu'elle dénonce
Valérie Pécresse promet, si elle est élue, de véritablement supprimer le numerus clausus en études de médecine, qui n'existe plus cette année.
"Elle est plutôt responsable de la cause qu'elle dénonce aujourd'hui", a répliqué vendredi 3 décembre sur franceinfo le ministre de la Santé, Olivier Véran, à Valérie Pécresse. La candidate à l'investiture Les Républicains pour la présidentielle promet, si elle est élue, de véritablement supprimer le numerus clausus en études de médecine.
Celui-ci n'existe plus depuis cette année, mais la présidente de la région Île-de-France reproche à l'exécutif de ne pas donner suffisamment de moyens aux établissements d'enseignement supérieur pour former davantage de soignants.
"Quand elle était ministre en charge des Universités, entre 2007 et 2011, elle avait la main sur le numerus clausus, et elle n'y a pas touché", a critiqué Olivier Véran. À l'époque, il était étudiant en médecine, syndiqué, et assure que "tous les rapports annoncaient que si l'on maintenait le numerus clausus en médecine, on courrait à la catastrophe. Quand elle était ministre, on formait 7 000 médecins. Depuis que je le suis, on en forme 10 500, 50% de plus", a assuré le ministre de la Santé.
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