Bourgogne-Franche-Comté : deux centres Proxidentaire définitivement fermés après des actes de mutilations volontaires de patients, des gardes à vue en cours
Plusieurs gardes-à-vue sont en cours. Selon l'ARS, la gestion et la préservation de la santé publique dans ces établissements ne sont plus assurées.
L'Agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté a acté la fermeture définitive des centres Proxidentaire de Belfort (Territoire-de-Belfort) et de Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d'Or), indiquent ce mercredi France Bleu Bourgogne et France Bleu Belfort-Montbéliard. Ces cliniques dentaires low-cost étaient suspectés de manquements aux règles d'hygiène, de mutilations volontaires sur des patients et de contrats douteux signés avec des dentistes tunisiens.
Selon les informations de France Bleu Bourgogne et de la cellule investigation de Radio France, plusieurs gardes à vue sont aussi en cours dans ce dossier. Le procureur de la République de Dijon tiendra une conférence de presse jeudi après-midi.
620 appels téléphoniques et 70 réclamations écrites
Les deux centres faisaient déjà l'objet de mesures de suspension d'activité depuis le mois de juin. L'Agence régionale de santé estime dans un communiqué que "l'association Proxidentaire n'est pas en mesure d'assurer la gestion des centres tout en garantissant la préservation de la santé publique". Depuis la suspension d'activité, les services de l'ARS ont reçu 620 appels téléphoniques et 70 réclamations écrites de la part de patients de ces cliniques dentaires.
Dans une enquête le 1er octobre dernier, la cellule investigation de Radio France avait révélé que 73 patients avaient déposé plainte contre le centre Proxidentaire de Chevigny-Saint-Sauveur, en Côte-d'Or.
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