Sages-femmes : un statut à reconsidérer
Le statut des sages-femmes ne serait pas satisfaisant selon les employés du secteur. Nombre d'entre eux ont des revendications quant à leur statut, qui ne serait pas estimé à sa juste valeur.
Dans une maternité située entre Lyon et Saint-Étienne, les nuits blanches s'accumulent pour Jonathan Lechwar-Habib, sage-femme. Pourtant, il doit être en pleine forme afin de pouvoir assister les mères et futures mères dans une période importante de leur vie. Après 7 ans d'emploi, il estime ne pas être payé à sa juste valeur. "Quand on commence, on est entre 1 750 et 1 800 euros, pour faire des nuits, des week-ends, des jours fériés, mettre sa vie de famille de côté. Ce n'est quand même pas assez quand on compare avec d'autres salaires de l'hôpital."
Le statut des sages-femmes ignoré par les patientes
Pour équilibrer ses revenus, Jonathan Lechwar-Habib travaille à mi-temps à l'hôpital et en libéral. Cela lui permet également de rencontrer certaines patientes, qui ne sont pas au courant de cette alternative. "On peut venir nous voir sans ordonnance par exemple. On n'est pas connus de nos pairs. Certains médecins ne savent même pas ce qu'est une sage-femme. Le souci, c'est qu'à l'hôpital, on est toujours considérés comme des paramédicaux", explique-t-il. Un statut qui n'est donc pas assez reconnu, et qui mériterait d'être reconsidéré, tout comme les effectifs et le salaire.
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