: Vidéo Diagnostiqué bipolaire il y a 5 ans, Maxime témoigne

"Ils m'envoient une espèce de molosse de deux mètres qui me plaque au sol, piqûre au cul, pam ! Je me réveille, apparemment 4, 5 jours après, attaché en camisole dans une salle toute blanche. Et c'est là que je me dis, merde. C'est là où je me suis dit : "Là j'ai merdé, là il y a un problème.""

Maxime a été diagnostiqué bipolaire il y a 5 ans. Il s'agit d'un trouble psychiatrique de l'humeur à base neurologique, caractérisé par une alternance entre des phases dites dépressives hyper caractérisées pouvant aller jusqu'au suicide, et des phases dites maniaques, et avec un retour à la normale entre les deux. Ce trouble touche environ 3 % de la population. Pour lui, c'est en Chine que tout a commencé. C'est sa mère qui l'a aidé à revenir en France. "J'ai sauté dans un avion avec des médocs rigoureusement interdits, donc j'ai planqué ça dans une valise, je suis partie en me disant : "Si je n'ai pas ça, je n'ai aucune chance de mettre mon fils dans un avion et de le ramener en le shootant moi-même."", témoigne la mère de Maxime.

"Plus on est de fous, mieux on évite la camisole"

"Quand on m'a dit que j'étais bipolaire, donc j'étais déjà tout seul dans une salle blanche et en fait à ce moment-là, j'en ai voulu à ma mère énormément parce qu'elle m'a dit rapidement avant qu'on rentre ce dont elle parlait tout à l'heure, c'est qu'elle savait qu'il y avait d'autres bipolaires dans la famille et que personne ne m'en avait parlé", confie Maxime. Après sa deuxième hospitalisation, Maxime prend réellement conscience de son trouble. Il va alors créer son association : Bipolaires et fiers et fières. Aujourd'hui, Maxime se consacre à un nouveau projet : créer la Maison Perchée, un lieu d'accueil pour les bipolaires, les schizophrènes, les borderlines et leurs proches.