"Réflexion faite" : la médecine est-elle un bon remède ?
Au cœur des débats ce jeudi 28 septembre dans "Réflexion faite", la défiance envers la médecine des opposants aux vaccins obligatoires.
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, l'a confirmé ce jeudi 28 septembre : les vaccins obligatoires pour les enfants passeront de 3 à 11 à partir du 1er janvier prochain. Depuis cette annonce, les anti-vaccins se sont mobilisés parce qu'ils estiment que ça peut être dangereux pour la santé. Pourquoi ce débat aujourd'hui ?
"Il y a une intervention que je trouve intéressante, c'est celle du philosophe Olivier Rey. Il dit que les opposants aux vaccins obligatoires se situent sur un mauvais terrain, celui des chiffres et des statistiques. [...] Ils attirent par exemple l'attention sur des cas assez rares de complications. Or, sur ce terrain, les vaccins empêchent plus de maladies qu'ils n'en causent", explique Alexandre Lacroix, journaliste de Philosophie Magazine.
Une interrogation philosophique profonde
Au-delà des faits, faut-il voir un manque de confiance dans la médecine ? "Contrairement à ce qu'on lit un peu partout, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un manque de confiance. Je crois qu'il y a une raison philosophique plus profonde : il y a une interrogation sur ce qu'est la santé", poursuit le journaliste.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.