Santé : les laboratoires, en grève, refusent de baisser leurs tarifs durant 4 ans
Les portes d’un laboratoire fermées pour grève, lundi 14 novembre. L'image est inédite. À Besançon (Doubs), le mouvement a pris au dépourvu de nombreuses personnes. "Je dois me faire opérer mercredi matin, j’ai besoin obligatoirement d’un test PCR pour me faire opérer en chirurgie. À cause de leur grève, je vais reculer mon opération qui est urgente”, s’agace un homme.
La grève de trois jours est massivement suivie. Concentrés en gros groupes, les laboratoires touchaient avant le Covid-19 un milliard d'euros de bénéfices. Avec la pandémie, ils auraient touché sept milliards. L'exécutif demande un effort de leur part à hauteur de 250 millions d’euros, en baissant leurs tarifs.
Les laboratoires prêts à faire l’effort, mais pendant une année
on a été sur le front, on a beaucoup travaillé. On a eu une solde pour ce travail et là, on nous dit, sur ce solde, il faut en rendre une partie”, explique Henri-Pierre Doermann, PDG des laboratoires Novabio. Les établissements se disent prêts à faire l’effort, mais cette année seulement, et non pendant quatre ans comme le prévoit le gouvernement. Ils redoutent des conséquences sur les horaires d’ouverture, et des fermetures définitives. Les syndicats annoncent que 10 % des sites seraient menacés, un chiffre contesté par l’Assurance-maladie.
“On a été de bons soldats,
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