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Santé : un rapport préconise la fin des quotas d'étudiants, sauf pour les futurs médecins

L'Inspection générale des finances réclame la fin du numerus clausus pour les masseurs-kinésithérapeutes, les chirurgiens-dentistes, les infirmiers et les pharmaciens d'officine, ainsi que pour les vétérinaires.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un rapport de l'Inspection générale des finances, rendu en mars 2013, préconise la fin du numerus clausus pour les étudiants pharmaciens. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)

Consacré aux "professions réglementées", le rapport est gardé secret par le gouvernement depuis mars 2013. Dans ce document confidentiel, l'Inspection générale des finances (IGF) préconise de ne plus restreindre l'accès d'étudiants aux professions de la santé, sauf pour les médecins généralistes et spécialistes.

Le rapport, que l'AFP a pu consulter, vendredi 1er août, réclame la fin du numerus clausus pour les masseurs-kinésithérapeutes, les chirurgiens-dentistes, les infirmiers et les pharmaciens d'officine, ainsi que pour les vétérinaires.

Des quotas déjà contournés

Contrairement aux médecins spécialistes et généralistes engagés dans de longues études, coûteuses pour l'Etat, l'IGF estime que rien ne justifie de réduire a priori le nombre des étudiants pour les autres professions de santé.

L'Inspection note que ces quotas sont de toute façon déjà contournés par l'arrivée de diplômés d'autres pays, dont de nombreux Français partis en Belgique, en Espagne ou en Roumanie. En 2011 par exemple, 56% des nouveaux masseurs-kinésithérapeutes dans l'Hexagone avaient étudié en dehors des frontières françaises.

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