Le sauvetage en mer menacé
Paddle, surf, kitesurf, plongée… les activités de loisirs au départ des plages se multiplient. Avec des adeptes qui ne connaissent souvent rien à la mer et prennent des risques. "La mer peut évoluer très vite. En Méditerranée, en trente minutes, en une heure, le temps change. En Bretagne, la côte est rocheuse, elle peut être dangereuse, il y a des courants, du vent… donc il faut prendre des précautions", prévient Xavier de la Gorce, président de la Société nationale des sauveteurs en mer.
En cas d'accident, ce sont les bénévoles de la Société nationale des sauveteurs en mer qui viennent au secours des vacanciers. Des bénévoles formés toute l'année pour sauver les imprudents de la noyade, à quelques centaines de mètres des plages. Et ceux qui prennent le relais au large doivent multiplier les compétences pour intervenir par tout temps.
À l'origine, les professionnels de la pêche en avaient la charge. Mais aujourd'hui, les volontaires ont tout à apprendre comme l'explique le président de l'association : "De plus en plus de bénévoles sont de moins en moins originaires des professions maritimes. Mais pour être sauveteur en mer, il faut être un marin confirmé, aguerri et il faut aussi être sauveteur. On a donc un besoin de formations très important. J'en appelle surtout à la solidarité des plaisanciers, à la solidarité de ceux qui fréquentent le littoral".
La SNSM est une société privée qui a aujourd'hui non seulement besoin de financer davantage de formations mais aussi le renouvellement de ses bateaux. Ses quarante plus gros navires doivent être remplacés dans les dix prochaines années. Sans eux, impossible de sauver 8.000 personnes en mer chaque année.
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