Début de la 19e conférence mondiale sur le Sida sous le signe de l'espoir
C'est une première depuis 22 ans : la conférence mondiale
sur le Sida fait son retour aux Etats-Unis, où, depuis 1990, l'entrée du pays
était interdite aux personnes séropositives ; mesure supprimée en 2009 par
Barack Obama. Jusqu'à vendredi, 25.000 personnes participent à la 19e
édition de cette conférence qui réunit des experts, mais aussi des
personnalités influentes : Hilary et Bill Clinton, Bill Gates et Elton John
sont notamment attendus lors de ce congrès.
Une conférence placée cette année sous le signe de l'espoir,
selon les chercheurs : ils estiment que les médicaments développés depuis vingt
ans permettent d'envisager la fin de l'épidémie. De récents essais cliniques
montrent que les antirétroviraux permettent de réduire le risque de
contamination des personnes séronégatives qui ont des rapports sexuels à
risque.
Il ne faut pas, toutefois, que ces annonces diminuent la vigilance, notamment chez les jeunes : "Ne limitons pas cet essai à la fin du Sida. C'est trop risqué", rappelle Bruno-Pascal Chevalier, militant depuis 25 pour la prévention du Sida.
Reste à étendre l'accès à ces traitements : selon des
chiffres de l'Onusida, plus de 8 millions de personnes contaminées par le virus
prenaient des antirétroviraux en 2011. Mais ce chiffre ne représente que 54%
des 15 millions d'infectés qui en ont besoin. A l'heure actuelle, en tout,
environ 35 millions de personnes dans le monde sot infectées par le VIH.
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