Des médicaments bientôt en libre-service dans les pharmacies
Le but avoué de la ministre de la Santé est simple : faire baisser le prix des médicaments les plus courants. Pour cela, quoi de mieux que de les présenter côte à côte, un peu comme au supermarché ? Les médicaments passeront devant le comptoir du pharmacien, tout en bénéficiant tout de même des conseils du professionnel de santé.
_ Le consommateur pourra comparer les prix, et faire la différence, estime Roselyne Bachelot : “on est dans une démarche de concurrence dont on sait qu'elle fait baisser les prix.”
La mise en place est prévue d'ici trois mois. Seront concernés, pour commencer, environ 200 médicaments non-remboursés : des antalgiques, des médicaments ORL, dermatologiques, ou des produits de sevrage antitabagique. Mais à terme, indique la ministre, 3.000 produits sont potentiellement éligibles.
La réaction des laboratoires est plutôt positive. Dans un communiqué, les Entreprises du médicament estiment que la décision va plutôt “permettre aux personnes ayant des maladies bénignes de se soigner plus facilement, en n'hésitant pas à y recourir, avec le conseil de leur pharmacien d'officine.”
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